Des filles se forment pour devenir mécaniciennes. Des garçons apparaissent dans le secteur de la petite enfance. Progressivement, des métiers réservés aux hommes s’ouvrent aux femmes et vice versa. Malgré toutes sortes de réticences, la politique et les affaires comptent un nombre croissant de femmes. Pourtant, le sexisme de nos sociétés persiste fortement dans les algorithmes. Facebook en est un exemple. Global Witness, est une organisation non gouvernementale anglaise spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles des pays en développement. A la manière de Public Eye en Suisse, ses équipes investiguent également la corruption politique qui rend ces abus possibles. Son récent focus d’attention portait sur le sexisme des algorithmes. C’est pourquoi l’ONG s’est associée à des associations féministes, afin de créer des annonces à diffuser sur Facebook en France aux Pays-Bas. Les utilisateur.trice.s de Facebook qui ont vu ces offres d’emploi ont été entièrement choisi.es par l’algorithme de l’entreprise. Résultats des analyses dans ces deux pays? « 91 % des personnes à qui notre annonce d’emploi de mécanicien a été présentée étaient des hommes. Parmi ceux qui ont vu notre annonce pour les postes vacants d’enseignant.ess préscolaires, 79 % étaient des femmes. » Force est de constater qu’entre les déclarations d’intention, les mesures volontaristes et la réalité des algorithmes, un fossé béant existe.
Nouvelle preuve de l’algorithme sexiste de Facebook, globalewitness, 12 juin 2023
L’art et la publicité font bon ménage pour toutes sortes d’opérations. N’importe quel objet mis en scène près...