Dieu, otage de la pub? Références religieuses dans la publicité
Conference Category : manipub
- Dieu, otage de la pub? Références religieuses dans la publicité
- Mettre en image une pratique sportive : les affiches de vélo de la Belle Epoque
- Ces femmes affichées qui ont choqué
- Une histoire des produits cosmétiques








La pub prend-elle Dieu en otage? Religions et consommation font désormais bon ménage, ou à tout le moins ménage commun. Mais à qui profite la rencontre? Aux annonceurs qui jouent sur la mémoire et le sens de l’ironie des consommateurs actuels, ou aux religions qui trouvent dans cette collusion une occasion unique de se faire encore remarquer?
Avec Gilles Lugrin, sémiologue et directeur adjoint de la Haute Ecole de Travail Social et de la santé de Lausanne, et Serge Molla, pasteur et théologien, cette conférence a permis d’aborder ces questions à partir de nombreux exemples, pour mieux comprendre les enjeux de ce drôle de couple que forment Dieu et la publicité.
Quelques retours du public
En fin de compte, ce sont les «histoires» et les «personnages» les plus connus des textes religieux, ceux qui sont entrés dans la «culture populaire», qui reviennent régulièrement. Mais on s’aperçoit que les références sont de plus en plus pauvres, de moins en moins précises…




Alors pourquoi les femmes sont-elles majoritaires sur les affiches publicitaires des marques de vélo à la même époque?
Quelques retours du public






Des premières chevilles dénudées au porno-chic d’aujourd’hui, en passant par les «super-cocottes» des années 50, leur image va évoluer au cours du siècle dernier pour déclencher parfois des réactions vives parmi la population tant masculine que féminine.
En observant l’image de la femme de la fin du XIXe siècle à nos jours, cette soirée a été l’occasion de réfléchir sur ce qui nous fait (ré)agir et de mieux comprendre pourquoi.
Quelques retours du public
La conférence a apporté une réelle réflexion sur ce qui est derrière le message: c’est souvent l’intérêt (profit, augmentation des ventes…) qui dicte le choix du message, et non l’impact psychologique que celui-ci peut avoir sur le public.
Cette conférence a permis d’élargir les champs «d’investigation» au quotidien, au travail… et de prendre conscience de l’importance de l’éducation à l’image.
Il serait intéressant de refaire l’exercice avec des affiches d’hommes «choquants»!




Sont-ils indispensables? Peuvent-ils se révéler dangereux pour la santé? Que nous apprend l’Histoire à ce propos?
Crèmes anti-rides, teintures, cire épilatoire, nous n’avons rien inventé. Si certaines recettes médiévales à base d’escargots et de chauve-souris peuvent faire sourire, il en va autrement des crèmes pour le visages radioactives des années 1920 qui bénéficiaient déjà d’une publicité à grande échelle!
Quelques retours du public
Cette conférence a permis de lire avec un second regard les différents tableaux à travers l’histoire et de bien comprendre la symbolique du maquillage.
Ce qui m’intéresse, c’est le décodage des publicités d’aujourd’hui, afin de mieux voir pour mieux comprendre notre société.
On a constaté que les coutumes restent: visage clair pour les femmes, plus sombre pour les hommes, mise en avant d’un «esprit scientifique»…