Vous souvenez-vous de ces différentes séries de portraits retouchés, qui ont interpellé de nombreux internautes? En 2014, la journaliste américaine Esther Honig lançait une expérience en demandant à quarante graphistes de la «rendre belle» selon leurs critères. Une autre journaliste, Priscilla Yuki Wilson, s’est ensuite demandé comment sa beauté métisse serait traitée par des spécialistes de la «chirurgie numérique». Résultat et réflexions à découvrir dans ce «décod’image».
Si chaque portrait retouché témoigne de prédilections régionales, les penchants personnels deviennent visibles en comparant les variations entre pays voisins ou en découvrant les deux versions créées aux États-Unis. L’apparence compte, mais compte-t-elle autant que ce que l’imagerie glamour omniprésente finit par nous faire croire?
En 2016, le projet Perceptions of Perfection (perceptions de la perfection) – initié par une pharmacie anglaise – a lancé une expérience sur les canons de beauté masculine. Un photographe de New York s’est prêté à l’exercice. Résultat: des variations sur les muscles, les tatouages, la rondeur/minceur. Et la peau devient parfois brune. Pour voir les images.
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