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Les ateliers de «décod’image», c’est quoi?

  • des outils pratiques pour décrypter les images de notre quotidien
  • une approche participative, favorisant l’autonomie et le regard critique
  • une méthodologie utilisable pour aborder différents types d’imagerie
  • des collections visuelles thématiques en images fixes et mobiles
  • des outils issus de 30 ans de collaborations en musées, écoles et entreprises
  • un travail facilité en éducation et santé pour aborder les stéréotypes culturels ou de genre, l’estime de soi et le vivre ensemble
  • des contenus modulables en fonction des besoins spécifiques

Destinés à tous les publics, les ateliers de «décod’image» se déclinent sur une grande variété de thèmes (voir ci-dessous). Les activités sont animées par Eva Saro et leur durée varie selon l’âge des participant.e.s.  Die Ateliers stehen auch in Deutsch und Englisch zur Verfügung.

Pour découvrir les prestations spécifiques à chaque secteur (école, santé, entreprise, etc.), consultez la page pour qui. Pour les liens avec le Plan d’études romand, voir le pdf. Tarifs sur demande. Pour vous informer, contactez-nous.

 

Hommes et femmes sont-ils égaux dans l’imagerie des médias? Et comment les autres cultures sont-elles représentées dans la mode ou la pub? Nos habitudes visuelles nous rendent aveugles aux stéréotypes qui nous entourent depuis l’enfance et qui sont aussi au cœur de notre fonctionnement quotidien.

Cet atelier interroge les images et les clips vidéo de notre époque, leur fabrication et leur impact sur nous. Il facilite le travail des enseignant.e.s, éducateur.trice.s ou autres personnes relais pour aborder différents thèmes de société en classe ou auprès d’autres groupes de jeunes ou d’adultes. Il peut être prolongé par des activités créatives (jeux de rôles, collages et contre-stéréotypes, test des énergies).

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Quand j’ai vu l’exposition et les ateliers, j’ai ouvert les yeux sur nos médias et j’ai mieux compris les malaises de mes enfants. Mon fils de 10 ans fait des complexes parce qu’il ne trouve pas ses abdominaux assez musclés. Au même âge, ma fille trouvait ses poils sur les bras laids, alors qu’ils étaient tout blonds et à peine visibles. A l’adolescence, il y avait les remarques grossières des garçons qui critiquaient toutes les camarades qui passaient dans le couloir de l’école. Un travail comme celui d’Eva Saro et de la fondation me semble donc essentiel pour poser les bonnes questions à tout âge. Olowine Rogg, mère de famille, anciennement avec le Groupement des associations de parents

«Vieillir est ennuyeux, mais c’est le seul moyen que l’on ait trouvé pour vivre longtemps», rappelait Sainte-Beuve au 19e siècle. Alors comment vieillir à l’aise avec soi-même et son âge quand on vit entre injonctions jeunistes et produits «anti-âge»? Car avant 80 ans, «le vieux nous semble toujours être un autre», relève Cornelia Hummel, sociologue et spécialiste du vieillissement. Et sommes-nous égaux devant l’âge?

L’atelier est un voyage au pays des images en nous et autour de nous, qui permet au public intéressé comme aux professionnel.le.s en lien avec les seniors et les aîné.e.s d’enrichir leurs réflexions pour mieux se situer dans l’aventure de l’âge qui nous concerne toutes et tous.

Sur les affiches, dans les magazines et les clips musicaux ou à la télévision, corps masculins et féminins se dénudent toujours plus. Comment cette surenchère d’images sexualisées façonne-t-elle notre vision et nos attentes en termes de relations? Quels sont les mots utilisés dans la littérature, les petites annonces, la pub ou le matériel pornographique disponible sur internet? Quelle est l’influence du son sur notre perception du visuel et le rôle du montage dans les films?

Cet atelier, adaptable à différents âges, invite à une prise de distance et à un regard critique. Il permet d’aborder le relationnel garçons-filles et de renforcer les repères personnels. Les collections ont été testées avec le Service de santé de l’enfance et de la jeunesse de Genève et le personnel du Planning familial Vaud.

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A travers cet atelier, j’ai découvert une façon de parler sur la publicité et la santé avec mes élèves. J’ai aimé la nouveauté du travail proposé, les qualités pédagogiques des deux intervenants. Les élèves sont apparemment preneurs de l’approche par le décodage des images et ce genre d’atelier favorise une posture critique sur le plan des représentations et des rôles sociaux de sexe. Enseignant.e.s PO lors d’évaluations d’ateliers

Chacun «sait» que les photos des magazines sont retouchées. Pourtant nous restons sensibles à la beauté des «créatures» vues dans leurs pages, qui imprègnent nos idéaux à force d’être diffusées partout. Les études psychosociales relèvent combien notre estime personnelle se trouve ainsi mise à mal. Du coup, face à des images de visages plus naturels, une réaction de rejet surgit spontanément chez des participant.e.s de tout âge.

Cet atelier de création de portraits et de couvertures de magazines permet d’expérimenter la retouche selon les codes masculins et féminins de nos médias, tout en explorant nos repères. Cette démarche ludique questionne notre propre image, que nous mettons en avant sur internet comme dans un curriculum vitae. Le focus de l’atelier peut être adapté en fonction des demandes particulières.

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Ces ateliers correspondent aux objectifs du Plan d’étude romand (PER) par la démarche réflexive qui est mise en œuvre et par la connaissance de soi qui est favorisée. De plus, les outils «clés en main» sont utiles aux enseignant.e.s. Maxime Prevedello, doyen et répondant pour la promotion de la santé, CO Vuillonnex

L’estime de soi des jeunes se dégrade régulièrement, comme l’indiquent les études psychosociales. Les adultes sont également touchés. Or l’image de soi est au cœur de la santé et du bien-être, et les médias nous confrontent constamment à des modèles impossibles, qui nient la diversité humaine et mettent à mal nos repères.

Cet atelier, développé avec l’appui de Promotion Santé Suisse, invite au «décod’image» du glamour pour éclairer les modèles intériorisés. En observant en images la beauté hier et aujourd’hui, ici et ailleurs, nous réfléchissons ensemble à nos idéaux personnels. C’est aussi l’occasion de penser à ce que nous faisons concrètement pour notre beauté et santé par l’alimentation et le mouvement. L’activité peut inclure une séance de portraits retouchés.

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Je savais que les images étaient retouchées, mais pas à ce point. Ça m’a surpris. Ce n’est pas la peine d’essayer d’y ressembler. / Il y a des trucs où je ne pensais pas que ce serait retouché. Maintenant ça va moins m’influencer. Je me dirai que nous aussi on peut être retouché et bien. / Je n’ai plus de raison de vouloir être comme les femmes dans la pub, puisque ça n’existe pas vraiment. / Il y a plein de choses qu’on ne remarque pas en fait comme le cou lisse et sans os sur certaines photos. Adolescent.e.s entre 12 et 15 ans, CO Drize et Vuillonnex

«Fumer tue»: une phrase bien connue. Mais comment aborder la consommation des jeunes pour que les messages de prévention passent mieux ou soient renforcés? En investiguant les stratégies publicitaires et leur évolution, cet atelier permet de mieux saisir les ficelles de la pub, tant au niveau des images que des clips vidéo. Analyser les promesses implicites et explicites de ces messages devient une porte d’entrée pour parler de la place de ces produits dans nos vies. Evoquer sa consommation et les aléas de la pression du groupe devient ainsi plus aisé. Les boissons dites énergisantes, leur iconographie et commercialisation font partie du menu.

Des publicités créées par des jeunes peuvent être le point de départ de discussion en groupe. Nous pouvons également organiser la création d’autres clips pastiches avec le concours d’un réalisateur professionnel.

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Une personne extérieure parlant de sujets comme l’apparence dans notre société, l’influence des médias, voilà qui aide en classe. Les exemples visuels sont parlants et suscitent de vives discussions. Les questions de santé, d’alimentation, de boissons sont rarement abordées en classe et c’est ici l’occasion. Les garçons sont fortement majoritaires dans mes classes et les filles restent le plus souvent silencieuses. Dans ce contexte, cet atelier permet de parler des modèles médias et de nos comportements de façon renouvelée. La question de la retouche vient à point pour donner un peu de place aux filles moins conformes et parfois plus rondes que ce qui est mis en avant dans les médias, et qui sont souvent critiquées par les garçons. Edith Matringe, enseignante dans le PO

Dans le sport et dans le monde du travail, quels modèles dominent? Suivant nos attitudes, notre masculinité ou notre féminité se trouve vite remise en doute. Comment élargir le champ de nos options? Par quels moyens gagner une perspective qui élargisse la palette de nos interactions et de nos décisions au niveau professionnel?

En explorant des visuels anciens et récents, cet atelier décrypte les stéréotypes de ces deux univers et leur influence sur nos comportements. Particulièrement adapté pour les personnes en recherche d’emploi et les jeunes en situation de «décrochage» scolaire, il peut être enrichi par des exercices de communication ou une activité autour du portrait pour le curriculum vitae.

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Un tel atelier peut leur apprendre à réfléchir à leur choix vestimentaire et à leurs manières alors qu’ils sont dans une école de commerce et doivent apprendre à évoluer dans un monde professionnel très étroit.
Personnellement, les images médias m’irritent depuis longtemps mais je ne sais pas toujours comment en parler constructivement avec mes classes. Les élèves sont tellement impressionnés par les marques, tout en semblant inconscients de leurs attitudes inadéquates pour se présenter à un futur employeur. Une analyse des images médias me semble de ce fait importante. Enseigante du PO lors d’évaluations d’ateliers

Les jouets comme les visuels des films et des jeux vidéo peuvent servir à tout âge pour renouveler notre regard sur nos habitudes, nos préférences et nos rôles. L’observation de l’évolution des allures de Barbie et Ken, de Superman et Batman ou de Wonderwoman ouvre les portes à des réflexions enrichissantes sur la beauté et la santé, le masculin et le féminin depuis le début du 20e siècle jusqu’à nos jours.

Pour un atelier de discussion sur les jeux vidéo avec les jeunes, l’association Rien Ne Va Plus organise une activité avec nos supports visuels sur demande.

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